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Groupe radioécologie Nord-Cotentin

De Wikimanche

Le Groupe radio-écologie Nord-Cotentin (GRNC) est un groupe scientifique de la Manche, basé à Cherbourg-en-Cotentin.

Le groupe

Le GRNC est mis en place en 1997 par les ministères chargés de la santé et de l’environnement. Sa création fait suite à une polémique liée à l'enquête épidémiologique de Jean-François Viel mettant en avant un excès de leucémies chez les enfants dans les cantons de la Hague. Il est animé par Annie Sugier, directrice déléguée de l’IPSN (Institut de protection et de sureté nucléaire).

Initialement centré sur le nucléaire, le groupe élargit sa compétence à l’impact des rejets chimiques. Plus de 50 experts d’organismes et de compétences divers ont été impliqués : institutionnels, associatifs, industriels (opérateurs des installations nucléaires), experts d’organismes étrangers, afin de mener une analyse critique multidisciplinaire. On y trouve :

Le laboratoire de radioécologie de Cherbourg

Le laboratoire d'écologie marine, créé en 1963, est une filiale de l'Institut de protection et de sûreté nucléaire pour tout ce qui touche au milieu marin. Initialement installé dans l'enceinte de la Cogema dans la Hague, il est transféré dans les années 1990 sur les hauteurs d'Octeville [1].

Il a pour objet l'étude de l'impact des rejets radioactifs dans l'océan [1].

Depuis 2002, le laboratoire de radioécologie (LRC) est installé sur le site universitaire de Cherbourg-Octeville, c'est un laboratoire public de la Technopole Cherbourg-Normandie [2]. Il est dirigé par Annie Sugler, puis Pierre Germain jusqu'en 2007, et Dominique Boust à partir de cette date [3].

En 2014, il comprend quinze permanents, huit ingénieurs, six techniciens et une secrétaire ; il accueille habituellement trois à quatre doctorants et post-doctorants. C'est l'une des unités de recherche de l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) [4]

Du 25 au 27 mars 2019, se tiennent à l'IUT Cherbourg-Manche, les rencontres internationales lycéennes de la radioprotection. Outre des lycéens français, sont présents des biélorusses, des moldaves et des japonais. Seize lycées, dont trois manchois, ont participé avec l'IRSN de Cherbourg à un programme scientifique sur la radioactivité [5].

Source : Areva NC, établissement de la Hague- INB 116- Dossier de demande d’autorisation de modification – Éd. mai 2013 (lire en ligne)

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 « Radio écologie marine. La mer comme un laboratoire », Manche informations, n° 25, mai 1996, p. 20-21.
  2. Site de la technopole, consulté le 4 décembre 2016.
  3. Thierry Dubillot, « Pierre Germain, pionnier de la radio écologie », Ouest-France, 29 novembre 2007.
  4. Site de l'IRSN, consulté le 4 décembre 2016.
  5. « Lycéens et experts, la radioactivité est leur affaire », Ouest-France, 27 mars 2019.