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Georges Girard

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Georges Girard, pour l'état civil Georges Pierre, né à Saint-Lô le 6 juillet 1873 et mort à Saint-James le 2 août 1944, est un écrivain de la Manche.

Biographie

Fils et descendant de parents tous originaires de l’arrondissement de Saint-Lô, Georges Pierre dit Girard est dans la pleine acception de l’intitulé qu’il aime donner à sa série d’œuvres consacrées au terroir, un vrai Normand du « mitan » de la Manche [1].

Georges Girard débute dans le journalisme [2], puis il choisit de faire une carrière dans l'administration. Il fait le lien entre les deux en fondant La Revue du Trésor, dont il conserve la direction jusqu'en 1943 [2]. Il avait pris auparavant sa retraite en 1940, alors qu'il était receveur des Finances de la Seine [2].

Féru de littérature et d’histoire normande, il compte, dès sa prime jeunesse, parmi les collaborateurs de l’ancien Bouais-Jan, fondé à Paris vers la fin du siècle dernier; il reprend la plume dans le nouveau Bouais-Jan, publié à Cherbourg sous les auspices de la Société régionaliste normande Alfred Rossel [1]. Il y publie de nombreux poèmes en patois normand. Louis Beuve lui fait un joli compliment en affirmant qu'il est « l'unique poète saint-lois qui soit vraiment poète » [2].

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il crée un remarquable poème exprimant la fierté normande devant l’envahisseur germanique, intitulé avec hauteur Les Gens d’en face  [1].

Ouvrages

  • Pays de la Merveille (poèmes).

Distinction

Il est décoré de la Légion d'honneur.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 4, éd. Eurocibles, Marigny, 2001.
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Jean-Louis Vaneille, Les Patoisants bas-normands, 1re série, , éd. de Scripta, sd (1952).

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