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Gabriel Noël

De Wikimanche

Gabriel-Aimé Noël, né à Caen (aujourd'hui dans le Calvados) en mai 1750, est un ingénieur maritime et homme politique de la Manche.

Biographie

Il s'intéresse dès sa jeunesse à l'étude de la mer, et reçoit de l'Académie des sciences et arts de Caen en encouragement en 1778, concernant son étude sur la construction et la meilleure disposition des digues exposées à la mer.

Installé à Cherbourg depuis le début des travaux de la rade, comme conducteur des ponts et chaussées, il lit en 1780 un mémoire sur la possibilité de dessaler l'eau de mer et de la rendre potable au moyen de la condensation à froid devant la Société royale académique de Cherbourg, qu'il intègre l'année suivante.

Partisan modéré des idées portées par la Révolution, il est élu maire de Cherbourg en 1791, puis procureur-syndic du district en octobre 1792. Destitué, il est placé sous la surveillance de la commune, le 2 octobre 1793, par Garnier de Saintes et Lecarpentier, commissaires de la Convention dans le département de la Manche. La municipalité le charge cependant de solliciter auprès du pouvoir exécutif des secours en subsistances, obtenant 1 300 000 francs en assignats.

Reçu ingénieur des ponts et chaussées le 15 ventôse an III, et envoyé dans le département des Côtes-du-Nord, il y reste jusqu'en germinal an IV et revient à Cherbourg exercer près de la municipalité les fonctions de commissaires du directoire exécutif. Il donne sa démission d'ingénieur en l'an 10, ne pouvant concilier cet emploi avec les devoirs d'entrepreneur des travaux.

Il est nommé 2e adjoint au maire de Cherbourg Pierre Joseph Delaville, entre 1800 et 1806, puis en 1815.

En 1819, il fait don à l'Académie de Caen de ses mémoires.

Il est l'auteur de plusieurs mémoires dont :

  • Cherbourg, ou Détail impartial de ce qui s'y est passé depuis 1778, au sujet des Travaux qui y ont été ordonnés, présenté à la deuxième session de l'assemblée nationale, en janvier 1792
  • Notice de la Marine, à Cherbourg, pour l'an 5 de la république français (1797)
  • Digue de Cherbourg (1820), réponse au mémoire de Joseph Cachin

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