François Diguet
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François Alphonse Diguet, né à Flamanville le 26 décembre 1924 et mort à Brunswick (Allemagne) le 5 octobre 1943, est un résistant et déporté de la Manche, « Mort pour la France » [1].
Biographie
François Diguet et le fils d'Alphonse Diguet de Flamanville.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, François Diguet est commis de ferme à Rauville-la-Bigot, commune voisine de Grosville.
En 1940, des fils téléphoniques allemands sont coupés sur le territoire de Grosville. Deux cultivateurs grosvillais recherchent et découvrent qui est l'auteur du sabotage et le conduisent à la Kommandantur de Grosville où il est arrêté le 3 octobre [2] puis déporté le 11 août 1942 vers la prison de Fribourg-en-Brisgau (Allemagne). Déporté ""NN"" [3], il est transféré à la prison de Wolfenbüttel.
Il meurt à l'hôpital de Brunswick.
Dès la Libération, ses parents portent plainte. Malheureusement, comme beaucoup, ils ne surent diriger celle-ci, et l'adressent à une quelconque organisation qui leur semblait représenter la Résistance. Pour des raisons mal définies, le dossier s'égare. Mais son père entend que justice soit faite.
Ayant laissé passer le délai de compétence des cours de justice, il saisit la justice militaire. Les deux cultivateurs sont arrêtés et jugés mais remis en liberté quelques mois après, à l'issue de leur jugement.
Hommage
Son nom figure sur le monument aux morts de Flamanville.
Notes et références
- ↑ René Gautier et 54 correspondants, 601 communes et lieux de vie de la Manche, 2014, p. 202.
- ↑ Fiche de François Diguet sur MémorialGenWeb
- ↑ Nacht und Nebel = "Nuit et brouillard" - interprétation du signe N.N. accolé par l'administration SS à tout détenu désigné dès sa déportation.