Fernand Virette
De Wikimanche
Fernand Auguste Louis Virette, né à Sainteny le 9 mars 1902 et mort à Saint-Lô le 11 juin 1942, est un résistant de la Manche.
Il est artisan menuisier de profession [1].
Biographie
Fernand Virette est marié et père de deux enfants, et domicilié à Sainteny où il exerce son métier de couvreur [1].
Le 31 mai 1942, des soldats allemands viennent perquisitionner à son domicile. Ils expliquent à son épouse qu’ils cherchent une arme de chasse. Ils n'en trouvent pas, mais découvrent une arme de poing, un pistolet de 1940 chargé et quelques balles [1]. Aussitôt, une vingtaine de soldats allemands de la Feldgendarmerie de Coutances vont chercher Fernand Virette sur un chantier en cours dans la commune voisine d'Auxais et l'arrêtent pour « détention illégale d’arme ».
Emprisonné à Coutances, puis à Saint-Lô, il est condamné à mort le 6 juin suivant par le tribunal militaire allemand FK 722 de Saint-Lô [2]. Un jugement en appel confirme la condamnation et l'exécution programmée [1].
Fernand Virette est fusillé le 11 juin suivant dans une carrière proche des « teurses » d'Hébécrevon [1]. Il est âgé de quarante ans [2]. Il est inhumé dans le cimetière d'Hébécrevon où une tombe a été creusée par des habitants réquisitionnés [1].
Hommages
Le 11 juin 2012, soixante-dix ans après son exécution, une cérémonie est organisée par les anciens combattants au cimetière d'Hébécrevon, où il est inhumé [1].
- Son nom est mentionné sur le Monument départemental de la Résistance à Saint-Lô
- À Hébécrevon, près de l'église, un panneau perpétue sa mémoire ainsi que celle de René Brantonne, Armand Voisin et Charles Villard, fusillés et inhumés dans le cimetière en juin 1942.