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Ernest Sivard de Beaulieu

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Ernest Sivard.

Jean-Louis Antoine Ernest Sivard de Beaulieu, parfois aussi Jean-Louis Sivard de Beaulieu, né à Paris le 12 juin 1800 (23 prairial an VIII) et mort à Carentan le 7 mai 1867 [1], est un homme politique de la Manche.

Biographie

Petit-fils de Charles Sivard de Beaulieu (1742-1810), il est le fils de Pierre Sivard de Beaulieu (1767-1826) et d'Henriette Le Brun († 1836).

Il est reçu conseiller référendaire de 2e classe à la Cour des comptes le 17 février 1829 [2].

Il se marie le 30 décembre 1830 avec Marthe Granger (1798-1844), qui lui donne deux enfants : Charles (1832-) et Hélène (1834-1907).

Il est conseiller général du canton de Montebourg de 1833 à 1842 [3], année où il démissionne de la Cour des comptes [2].

En mars 1848, il est désigné à la tête de la commission municipale de Carentan, puis élu par les Carentanais le 30 juillet suivant. Il reste en poste jusqu'en 1852.

Le 23 avril 1848, il se présente sans succès aux élections législatives : il termine seulement 32e avec 11 348 voix, soit 9,18 % des suffrages. Durant toute cette période, il s'affirme comme un farouche opposant de Louis Napoléon Bonaparte, « représentant décoloré d'un nom glorieusement liberticide » [4].

Il fonde la première école primaire supérieure de Carentan et aménage à l'hôtel de ville une bibliothèque abritant plus de 5 000 ouvrages [5].

Il fait don à la ville de la propriété appartenant à sa famille, à une seule condition : qu'on y construise une école. C'est là que se tient le lycée Sivard-de-Beaulieu [5].

Notes et références

  1. AD50, NMD Carentan, 1867 (5 Mi 1389) page 29/97 Acte de décès n° 59 (lire en ligne).
  2. 2,0 et 2,1 Umberto Todisco, Le Personnel de la Cour des comptes (1807-1830), Librairie Droz, 1969.
  3. « Tout sur la Manche », Revue du département de la Manche, tome 29, n° 113-114-115, 1987.
  4. Jean-Louis Sivard de Beaulieu, « Citoyens », Carentan, 5 mai 1849.
  5. 5,0 et 5,1 « Sivard de Beaulieu : vive l'école ! », Basse Normandie, magazine du conseil régional, n° 26, 1997, p. 21.

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