Charles Faure-Biguet
De Wikimanche
Louis Charles Faure-Biguet, né à Cherbourg le 27 mars 1865 [1] et mort le 22 mars 1936, est une personnalité politique, journalistique et militaire de la Manche.
Fils de Paul Vincent Faure-Biguet (1838-1919), capitaine [1] au 1er régiment d'infanterie de marine et gouverneur militaire de Paris, et de Marie Tierney, mariés à Cherbourg, il naît au n° 17 rue de l'Abbaye à Cherbourg.
Installé très tôt à Paris, il obtient son baccalauréat ès sciences à seize ans et entre à dix-sept ans par voie de concours à la Banque de France. Il devient à vingt-quatre ans secrétaire de la Direction du Crédit Mobilier français et passe dès 1890 au secrétariat général des Chemins de fer du Sud de l'Espagne. « Directeur stagiaire de la Société Générale à Étampes, Orléans et Saint-Malo en 1898, secrétaire général des Voitures électromobiles à Paris en 1899 ; depuis 1900, intéressé d'agent de change près la Bourse de Paris, M. Charles Faure-Biguet a consacré toute son existence aux affaires qu'il traite avec la plus haute compétence et la plus irréprochable loyauté [...] Passionné pour l'amélioration de sort des travailleurs modestes, M. Charles Faure-Biguet a, pendant deux ans, présidé l'Union fraternelle des Gens de maison, et les services qu'il a rendus à cette Société humanitaire furent appréciés à un tel point que le Conseil d'administration crut devoir, au cours de sa gestion, réclamer au ministère de l'Intérieur la croix de la Légion d'honneur pour son dévoué président » [2].
Il s'engage comme militant bonapartiste. Il préside plusieurs comités plébiscitaires. Le 2 janvier 1905, il devient rédacteur en chef du quotidien bonapartiste Le Petit Caporal, qui a son siège 152, rue Montmartre à Paris.
Il se présente sans succès à plusieurs élections, d'abord comme bonapartiste, puis comme républicain libéral.
Pendant la Première Guerre mondiale, il est officier d'administration d'un hôpital à Nice (Alpes-Maritimes), puis à Paris, au lycée Buffon.
Distinctions
- Grand officier d'Isabelle la Catholique
- Médaille d'or de la Société de l'Encouragement au bien
Notes et références
- ↑ 1,0 et 1,1 AD50, NMD Cherbourg, 1865 (5 Mi 666), page 66/260 Acte de naissance n° 224 (lire en ligne).
- ↑ « Pour répondre à un désir de nos lecteurs », Le Petit Caporal, 29 décembre 1910.