Camping dans la Manche
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Le camping est une activité touristique et économique de la Manche.
Histoire
Les débuts du camping, pratiqué par des Anglais, remontent au 19e siècle ; le premier camping-club français est fondé en 1910 au sein du Touring-club de France [1]. Il est alors essentiellement pratiqué sur des terrains privés par des campeurs mondains qui, dans les années 1930, cèdent la place à ceux des classes moyennes et populaires, adeptes du nomadisme estival et des activités physiques de plein air [1].
Sous le gouvernement du Front populaire de 1936, une circulaire de Léo Lagrange, sous-secrétaire d'État à l'organisation des sports et des loisirs, incite les préfets à solliciter les maires de leur arrondissement pour mettre des terrains communaux à la disposition des vacanciers [1]. En 1939, les campings municipaux commencent à se formalisern[1].
Le camping municipal d'Avranches situé rue de Verdun est fermé dans les années 1990 et remplacé par la rue de Crediton.
En 2018, la Manche compte 127 établissements de camping proposant 14 354 places [2].
Le département compte trois établissements classés 5 étoiles offrant 258 places et onze établissements classés 4 étoiles offrant 1 291 places [2].
Elle se situe au 11e rang national pour les terrains de camping (123 établissements ; 49 000 équivalents-lits) [3].
Classement des communes par nombre de places
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Nuitées
2008 | 2011 | 2012 | 2014 | 2018 | |
Nombre total de nuitées | 1 263 000 | 1 270 637 | 1 169 193 | 1 160 000 | 1 309 000 |
Clientèle française | 778 000 | 784 941 | 754 627 | 717 000 | |
Clientèle étrangère | 485 000 | 485 696 | 414 466 | 443 000 | |
dont Allemands | 65 999 | 67 883 | |||
dont Belges | 48 146 | 42 371 | |||
dont Britanniques | 130 632 | 110 884 | |||
dont Danois | 7 105 | 6 441 | |||
dont Néerlandais | 196 359 | 143 015 |
Sources. - Pour 2008, Insee, 2009. Pour 2010 et 2011 : Insee Basse-Normandie Actualités, n° 51, 14 mai 2013. Pour 2017, Insee Analyses Normandie, n° 61, 16 juin 2019.
Établissements à risques
La Manche compte 28 établissements de camping considérés comme présentant un risque, soit nucléaire (9), soit d'inondation (19) : les premiers sont situés à proximité de l'usine de retraitement de la Hague et de la centrale de Flamanville et les seconds à Agon-Coutainville, Carentan-les-Marais, Chérencé-le-Roussel, Granville, Jullouville, Montmartin-sur-Mer, Percy, Picauville, Quettreville-sur-Sienne, Quinéville, Saint-Hilaire-du-Harcouët, Saint-Jean-le-Thomas, Saint-Marcouf, Saint-Sauveur-le-Vicomte, Tessy-sur-Vire et Villedieu-les-Poêles [4].
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 « Encouragée par le gouvernement du Front populaire, la ville de Bricquebec propose de mettre un terrain communal à disposition de campeurs (26 juillet 1936) », Didac'doc n° 69, mars-avril 2017 (lire en ligne).
- ↑ 2,0 et 2,1 « Capacité des communes en hébergement touristique en 2018 », Insee, 20 mars 2018.
- ↑ Direction départementale des territoires et de la mer de la Manche, Service de l'analyse territoriale et du développement durable, Unité veille études et prospective, sd.
- ↑ « Arrêté préfectoral fixant la liste des terrains de camping et de stationnement de caravanes à risques naturels ou technologiques soumis à des prescription d'information, d'alerte, d'évacuation du public », Préfecture de la Manche, 6 juillet 2006 (lire en ligne).