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Brix

De Wikimanche

Brix est une commune du département de la Manche.

  • Prononciation. — API : [bri]; transcription francisée : bri.


Commune de Brix Coordonnées géographiques de la mairie Logo-Mairie.png
49° 32' 42.09" N, 1° 34' 46.92" W (OSM)
Arrondissement Cherbourg
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Canton Valognes
Ancien canton Valognes
Intercommunalité CA du Cotentin
Gentilé Brions(es)
Population 2 149 hab. (2021)
Superficie 32,16 km²
Densité 67 hab./km2
Altitude 39 m (mini) - 176 m (maxi)
Code postal 50700
N° INSEE 50087
Maire Sophie Buhot
Communes limitrophes de Brix
Tollevast Cherbourg-en-Cotentin Le Mesnil-au-Val
Saussemesnil
Saint-Martin-le-Gréard
Breuville
Brix Saussemesnil
Rauville-la-Bigot
Sottevast
Sottevast, Négreville Saint-Joseph


Infrastructure et occupation des sols en 2018.


Toponymie

Attestations anciennes

  • Brutius ~825 [1].
  • Bruet 996/1008 [2].
  • [castello] quod dicitur Brusco 1026/1027 [copie 17e s.; var. Bruoto] [3].
  • silva de Bruis 1042 [copie 1120; var. Bruiz] [4].
  • Brueys 1144 [5].
  • Bruis 1160/1174 [6].
  • firma Honoris de Bruis 1198 [7].
  • Bruis ~1280 [8].
  • foresta de Bruis 1288 [9].
  • foresta de Bruiz 1288 [10], 1325 [11].
  • ecclesi[a] Beate Marie de Bruys 1332 [12].
  • foresta de Bruiz 1333 [13].
  • la forest de Briz 1343 [14].
  • la forêst de Bruiz 1349 [15].
  • Bruys 1351/1352 [16].
  • Bris 1549 [17].
  • Brys 1549 [18].
  • aulx foretz de Bries 1561 [19].
  • Bris 1563 [20].
  • Brix 1635 [21], 1612/1636 [22], 1677 [23], 1694 [24], 1713 [25], 1716 [26], 1719 [27], 1758 [28].
  • Forest de Brie 1745/1780 [29].
  • Brix 1756/1785 [30], 1793 [31], 1801 [32], 1804 [33], 1828 [34], 1829 [35], 1854 [36], [37], 1903 [38], 1954 [39], 1962 [40], 1972 [41], 1978 [42], 1978 [43], 1993 [42], 2001 [44].

Étymologie

Toponyme d'origine problématique et débattue : tous les spécialistes, lorsqu'ils ont émis une hypothèse, ont proposé une solution différente. En tout état de cause, il est nécessaire de garder présent à l'esprit que la forme actuelle, notée Bris / Brys / Brix depuis le 16e siècle, résulte de l'évolution régulière en Normandie d'un plus ancien Bruis / Bruiz / Bruys, attesté jusqu'au 14e siècle, et qui représente le véritable nom à élucider.

  • Albert Dauzat [45] s'est cantonné à un laconique « obscur ».
  • Adigard des Gautries et Lechanteur [1] ont proposé un type °Brucius formé sur le gaulois brucus « bruyère » [46], et rapproché ce nom de celui de Bruz en Ille-et-Vilaine. Or un étymon gallo-roman °BRUCIU aboutit à °Brus, mais pas Bruis > Bris.
  • François de Beaurepaire [8] rapproche également Brix de Bruz (Brud 1067, Bruth 1084), mais y voit un type toponymique prélatin de sens inconnu.
  • Ernest Nègre [47] a opté pour le nom de personne gallo-romain Bruttius, effectivement attesté. Mais comme pour l'hypothèse °BRUCIU, le gallo-roman °BRUTTIU ne peut pas dégager de yod vers l'avant et donc générer une diphtongue ui; cet étymon hypothétique aboutit nécessairement à Bruz / Brus et non à Bruiz / Bruis.
  • René Lepelley [48] rattache ce nom au type Breuil, en invoquant un « radical gaulois brog qui évoquait la forêt (bas-latin brogilus, petit bois) suivi d'un suffixe en -s ».

À cette dernière assertion, il est tout d'abord nécessaire de répondre que le « radical gaulois brog » n'a jamais eu le sens de « forêt » : il s'agit du mot °brog(i) « territoire, région, frontière, marche », puis « champ » [49]. C'est son dérivé diminutif °brogilos « bois entouré d’une haie », où la notion de délimitation est première, qui est à l'origine, par l'intermédiaire du gallo-roman °BROGILU (bas-latin brogilus « petit bois » par restriction de sens), de l'appellatif roman breuil.

En ce qui concerne la validité de l'étymologie, une initiale brogi- a toutes les chances d'aboutir à broi-; on ne voit pas ce qui motiverait son passage à brui-. Enfin, l'explication de la fin du mot par « un suffixe en -s », extrêmement vague, semble totalement ad hoc pour rendre compte de la terminaison en -s / -z / -x (cette dernière graphie étant tardive et sans fondement étymologique). Ce « suffixe en -s », simplement postulé pour les besoins de la cause et non explicité, n'a pas de valeur explicative.

Si, au lieu de chercher à rendre compte du sens, on s'en tient strictement à la forme, Bruiz / Bruis peut représenter le réflexe [50] d'une forme théorique gallo-romane °BRŪSCIU, par exemple. En effet, le groupe [sk] devant yod et après voyelle déplace ce yod vers l'avant, et forme une diphtongue en [i].

Il existe un mot bas-latin bruscus « fragon épineux », à l'origine de l'ancien provençal brusc « bruyère », qui s'est vraisemblablement croisé pour certains sens avec le latin classique bruscum « nœud de l'érable », à l'origine de l'ancien français bruis, broiz « broussin d'érable », « nodosité ». L'existence de ces deux formes montre que la longueur du u de bruscum, initialement bref, était devenue variable, °BRŪSCU aboutissant à bruis et °BRŬSCU à broiz. Ceci est sans doute dû à l'influence du mot bruscus, que l'on considère comme un croisement du bas-latin brucus « bruyère » et du latin classique ruscus « petit-houx, fragon épineux », tous deux avec un ū long. Or on postule, pour expliquer le mot brosse, l'existence d'un dérivé gallo-roman °BRŬSCIA « touffe de branches d'arbustes, de jeunes pousses», avec un Ŭ bref, à l'origine de l'ancien français broisse, brouesse > brosse. Il semblerait alors possible de poser, parallèlement, l'existence d'une forme masculine ou neutre °BRŪSCIU, avec un Ū long, dont le sens pourrait être « broussaille », « bruyère », « arbuste épineux », etc., et dont le produit régulier est Bruiz / Bruis, réduit en Normandie à Bris / Brix.

Notons à ce propos qu'en Normandie, la diphtongue ui de l'ancien français est susceptible de se réduire soit à i, soit à u. La forme phonétique de Brix / Brix correspond à la première. La seconde apparaît dans le nom de la famille de Bruce, originaire de Brix (voir la section Histoire ci-dessous).

Géographie

Brix est délimitée par la Douve à l'ouest, la rivière de Claire au sud-ouest, le Trottebec au nord-est et un ruisseau nommé l'Eau Gallot au nord-ouest.

La Canelle y prend sa source.

Le village est situé sur une colline qui domine la rivière de Rade.

Le bourg, desservi par la route départementale 50, est à l'écart de la route nationale 13 et de la RD 56 qui traversent la territoire communal.

Histoire

Brix est le berceau des de Bruce, illustre famille qui donna à l'Écosse son roi Robert de Bruce, qui régna de 1306 à 1329.

La paroisse est décrite ainsi en 1743 :

« Sur la Paroisse de Brix, & à deux lieuës & demie de Vallogne, dans le même Doyenné des Pieux, est l'ancien Château de la Luthumière, Chef-Lieu de la Baronnie du même nom, qui a beaucoup d'extensions dans la Presqu'île du Cotentin, & qui est possédée aujourd'hui par le Marquis de Seignelay-Colbert; sur la même Paroisse, sont les ruines du vieux Château d'Adam de Brix ou Bruys, près du Mont à la Kaine, dont j'ai eû l'honneur de vous parler autrefois ... » [51]

En 1929, pour la création de la commune nouvelle de Saint-Joseph (avec Négreville, Tamerville et Valognes), la commune de Brix cède un territoire d'environ 200 hectares peuplé de 85 habitants.

La commune est libérée de l'occupation allemande le 24 juin 1944 [52].

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[53]. En 2021, la commune comptait 2 149 habitants. Le territoire cédé par Brix pour créer Saint-Joseph, en 1929, est peuplé de 85 habitants.

Évolution de la population depuis 1793  modifier
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
2 6532 9542 8233 2503 0883 0553 0042 8072 7562 615
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
2 4852 5172 2892 1812 1632 1142 1992 0541 9311 874
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
1 8261 6331 6751 5571 5371 5031 4431 4471 3571 323
1982 1990 1999 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
1 6001 8281 9282 0202 0012 0642 0652 0672 0692 096
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 -
2 0952 1002 1142 1272 1312 1572 1552 1522 149-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes. Depuis 2006 : population municipale.
Sources : Cassini [54] et INSEE [55]


Administration

Circonscriptions administratives avant la Révolution

Circonscriptions administratives depuis la Révolution

Les maires

.
Liste des maires depuis 1934
Période Identité Parti Qualité Observations
1934-1959 Désiré Pasquier élu le 14 juillet 1934 [56]
1959-1965 Noël Caen
1965-1983 Jean Allix
1983-2001 Désiré Pasquier
2001-2014 Daniel Lebunetel chef d'entreprise
2014-2017 Noëlle Benoist fonctionnaire inspectrice des finances publiques,
démissionnaire en cours de mandat [57]
2017-2023 Pascal Lebruman technicien contrôleur en radioprotection, réélu en mai 2020.
2023-actuel Sophie Buhot employée
Source  : liste établie par Jean Pouëssel et Charly Guilmard pour 601 communes et lieux de vie de la Manche [58]
Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.


Mairie

Horaires d'ouverture
Jours Matin Après-midi Coordonnées de la mairie (Pour envoyer un mail et signaler une erreur cliquez ici)
Lundi - 14 h - 17 h
La mairie (2013)
La mairie (2013)

Adresse : Le Bourg
50700 Brix

Tél. 02 33 41 94 41
Fax : 02 33 41 10 06
Courriel : Contacter la mairie
Site internet : Pas de site officiel
Commentaire :
Source : Annuaire Service-Public (26 septembre 2020)

Mardi 10 h - 12 h 14 h - 17 h
Mercredi 10 h - 12 h 14 h - 17 h
Jeudi 10 h - 12 h 14 h - 17 h
Vendredi 10 h - 12 h -
Samedi - -


Religion

Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution

Patronage

Circonscriptions ecclésiastiques actuelles

Lieux et monuments

Le bourg est construit à l'intérieur d'une enceinte fortifiée il y a 5 000 ans encore visible aujourd'hui [59].

Monuments religieux

Église Notre-Dame de Brix.
  • Calvaire de la Croix du Parc
  • Chapelle Saint-Jouvin
  • Église Notre-Dame
  • Oratoire Notre-Dame-de-Grâce et sa « pierre des morts »
  • Site de Saint Jouvin, avec sa chapelle du 16e et fontaine dont l'eau est dite « miraculeuse » pour traiter l'eczéma

Édifices civils

  • Château d'Adam : vestiges (embase des remparts et ruines du donjon de ce château fort)
  • Château du Mont Épinguet (XVIIIe s.) propriété de Lucien Ratti entre 1917 et 1955, aujourd'hui propriété d'une famille anglaise [60]
  • Forêt de Brix : au Moyen Âge « l'une des plus considérables du royaume » [61]
  • Manoir du Val (XVIe s.)
  • Manoir de la Luthumière (XVIIe)
  • Ancien prieuré de Saint-Pierre-de-la-Luthumière
  • Château de Pannelier (XIXe) et sa chapelle
  • Château Frémond (XIXe)
  • If de plus de 8 m de circonférence (dans le cimetière)
  • Parc de Clair-Bois (XXe) : « jardin remarquable »
  • Camp romain (signalé)
  • Voie de la Liberté (traverse la commune par la RN13)

Monuments commémoratifs

Monument au Lieutenant Cary Lewis Gray.

Autres

Personnalités liées à la commune

Naissances

Décès

Autres

Les Le Tellier de la Luthumière, vieille famille de Brix dont :

Deux de ses enfants sont à noter :

Éducation

  • École du Vieux-Chêne (primaire, publique)

Économie

  • Verrerie : la commune a disposé d'une verrerie, ouverte vers 1560, qui est restée en activité jusqu'en 1750, date à laquelle elle fut transférée à Tourlaville.
  • Bouteillerie : créée en 1752, fermée définitivement en 1794.
  • Carrière Leroux Philippe, devenue une installation de stockage de déchets inertes en 2016
  • Crématorium du Cotentin
  • EMN : nettoyage de bâtiments
  • Foire Saint-Denis
  • Mabéco (Matériaux béton du Cotentin)
  • Jean Lévêque (caravances)
  • Varette (équipement agricole), aujourd'hui LVES et transférée à Carentan-les-Marais
  • La Cave du Roy (discothèque)

Culture

Transports

Ligne Manéo

Événements

Sports

Bibliographie

Livres
  • Jean-Louis Adam, Le Prieuré de Saint-Pierre de la Luthumière ou de Saint-Jouvin à Brix, Évreux, Imprimerie de l’Eure, 1892
  • Jean-Louis Adam, La forêt de Brix, 1895
  • Jean-Louis Adam, Le Château d'Adam Bruce, à Brix, berceau de la famille royale des Bruces d'Ecosse et d'Angleterre, 1897 (lire en ligne)
  • Jean-Louis Adam, L'ancienne verrerie de Brix et ses transfèrements à Tourlaville et à Saint-Gobain, 1904
  • Jean-Louis Adam, Notes sur quelques fossiles de la faune silurienne trouvés récemment au lieu Tyson, à Brix, s.d. [1905]
  • Claude Pithois, Brix, berceau des rois d'Écosse, 1980 (réédition en 2001 aux éditions Corlet).
Articles
  • L. Gibert, « Un lazariste originaire de Brix : Mathurin de Belleville (1627-1656) », Revue du département de la Manche, n° 34, 1967.
  • Gérard Ermisse, « Le déboisement et le défrichement de la forêt de Brix en Cotentin au XVIIIe siècle », Annales de Normandie, tome XIX, n° 2, juin 1969.
  • Hélène-Blanche Chastin, « Les contrats notariaux de Brix (1635-1670) : les traités de mariage », Revue de la Manche, n° 210, 2010
  • Hélène-Blanche Chastin, « Les contrats notariaux de Brix (1635-1670) : les contrats de rente, quelques cas sélectionnés », Revue de la Manche, n° 213, 2011 ; Errata, n° 215, 2012
  • Jeannine Bavay, « Brix : sa forêt, sa verrerie ; les rois d'Écosse ; une commune originale et riche en patrimoine », Vikland, n° 25, mai 2018
  • Julien Deshayes, « Brix de l'éperon protohistorique au château médiéval », Vikland, n° 25, mai 2018
  • « Brix-Sottevast », Vikland, n° 27, 2018.

Notes et références

  1. 1,0 et 1,1 Jean Adigard des Gautries & Fernand Lechanteur, « Les noms de communes de Normandie », in Annales de Normandie XIV (décembre 1964), § 503.
  2. Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 85, § 11.
  3. Marie Fauroux, op. cit., p. 182, § 58.
  4. Marie Fauroux, op. cit., p. 255, § 99.
  5. Abbé Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et d'Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours; suivie des actes des saints et d'un tableau historique des paroisses du diocèse, impr. de Salettes, Coutances, t. II, 1878, p. 312.
  6. Wace, Roman de Rou, 1160-1174, édition de Frédéric Pluquet, Rouen, Frère ed., t. II, 1827, v. 8513.
  7. Stapelton, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, Londres, t. II, 1844, p. 471.
  8. 8,0 et 8,1 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 89.
  9. Julie Fontanel, Le cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, Archives départementales de la Manche, Saint-Lô, 2003, p. 385, § 247.
  10. Julie Fontanel, op. cit., p. 389, § 250.
  11. Julie Fontanel, op. cit., p. 183, § 68.
  12. Pouillé du Diocèse de Coutances, 1332, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 315F.
  13. Julie Fontanel, op. cit., p. 150, § 43.
  14. Léopold Delisle, Les actes normands de la Chambre des Comptes sous Philippe de Valois (1328-1350), Rouen, Le Brument, 1871, p. 287, § 164.
  15. Ibid., p. 393, § 227.
  16. Compte du Diocèse de Coutances, pour l’année 1351 ou 1352, in Auguste Longnon, op. cit., p. 377A.
  17. Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. I), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXI, Caen, 1892, p. 16.
  18. Ibid., p. 35.
  19. Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. II), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXII, Caen, 1895, p. 672
  20. Ibid., p. 860.
  21. Normandia Ducatus (carte du duché de Normandie), Atlas Van der Hagen, 1635.
  22. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BN, ms. fr. 4620].
  23. Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BN, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
  24. Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BN, IFN-7710251].
  25. Dénombrement des généralités de 1713 [BN, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
  26. Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
  27. Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
  28. G. Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
  29. Atlas de Trudaine pour la généralité de Caen (1745/1780), Archives Nationales, fonds CP, F/14/*8469.
  30. Carte de Cassini.
  31. Site Cassini
  32. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris, 1801-1870.
  33. Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. I (A-CNO), an XIII (1804), p. 469b.
  34. Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 408.
  35. Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Valognes, p. 173.
  36. V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
  37. Carte de la Manche, in Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1889.
  38. Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
  39. Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits de la Manche, INSEE, 1954.
  40. Atlas de Normandie, Caen, 1962.
  41. Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
  42. 42,0 et 42,1 Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
  43. Carte IGN au 1 : 100 000.
  44. Carte IGN au 1 : 25 000.
  45. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963 (rééd. Guénégaud, avec supplément de Marie-Thérèse Morlet), p. 118a.
  46. Comprendre : gallo-roman °BRUCU, d'origine gauloise.
  47. Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. II, 1991, p. 645, § 10691.
  48. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 80a/b.
  49. Cf. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Errance, Paris, 2001, p. 77. Ce mot est attesté en latin dans une scholie de Juvénal sous la forme brogæ. Il est issu du celtique commun °mrogi- « terre, pays » (cf. gallois et breton bro « pays »; ancien irlandais mruig « terre, terrain; manoir » > irlandais bruig « pays »), lui-même dérivé de la racine indo-européenne °merg- “frontière, limite” (cf. germanique °mark- « frontière, limite de territoire », à l'origine du mot marche).
  50. On appelle réflexe la forme à laquelle aboutit un étymon dans une langue quelconque : ainsi, vie est le réflexe du latin vita en français moderne.
  51. Mercure de France, 1er mars 1743.
  52. « Demain la liberté, l'album souvenir », La Manche Libre, 2003, p.30.
  53. Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  54. Population avant le recensement de 1962
  55. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  56. Élections municipales complémentaires de 1934
  57. « Brix : mise en minorité, le maire démissionne », La Manche Libre, site internet, 3 janvier 2017.
  58. 58,0 et 58,1 René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 120
  59. Dimanche Ouest-France, 17 janvier 2010.
  60. Site officiel
  61. Henriette Lepetit, Sur les traces de la manufacture des glaces de Tourlaville, Connaissance du Cotentin, 1987.
  62. L. Gibert, « Un lazariste originaire de Brix : Mathurin de Belleville (1627-1656)  », Revue de la Manche, n° 34, 1967.
  63. La Presse de la Manche, 6 avril 2012.

Lien externe

  • Voir l'article sur Brix dans Rodovid, wiki d'études généalogiques.