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Anse du Brick (Maupertus-sur-Mer)

De Wikimanche

L'anse du Brick.

L'anse du Brick est une petite baie de la Manche, située à Maupertus-sur-Mer et Fermanville.

Une belle plage s'y love (sable et galets), bien abritée des vents, sauf du nord-ouest.

Histoire

De 1911 à 1950, l'Anse du Brick était dotée d'une gare et de rails; d'abord à l'usage du Tue-Vaques, ces derniers ont ensuite été réquisitionnés par l'armée allemande.

Seconde Guerre mondiale
« Le 24 juillet 1940, la batterie moyenne sur voie ferrée Gneisenau de quatre canons de 150 mm commandée par le lieutenant Nieckel s'installe pour quelques semaines dans l'anse du Brick après avoir fait expulser de leurs villas les Cherbourgeois et divers réfugiés. » [1]

À l'extrémité ouest de l'anse, au Grand Castel, l'occupant fait creuser un souterrain dans le rocher « qui mettait en liaison, par un réseau de galeries, la voie du chemin de fer vicinal Cherbourg-Barfleur et le point d'appui W 203 à l'extrémité de l'anse du Brick » [2]. Les entrées du tunnel sont toujours bien visibles en 2023 mais elles ont été fermées pour empêcher les curieux de s'y aventurer [3].

À l'est, sur la lande, la batterie du Brulay (qui préexistait à l'arrivée des Allemands) n'est pas réutilisée. Elle avait été sabotée par les marins français à la veille de la prise de Cherbourg [4].

Après la guerre

L'exploitation de la ligne ferroviaire Cherbourg-Barfleur a définitivement cessé en 1950 et les rails ont été enlevés. De même, il ne reste rien de la halte et du passage à niveau du Grand Castel. L'anse est ouverte aux automobilistes et aux touristes. Le père des Shadoks, Jacques Rouxel, y possédait une maison, vendue en 2007 et en 2019 [5].

Économie

Sport

Résidents

Localisation

Elle fait partie du site protégé de la pointe du Brick. Elle se situe au pied de la route départementale 116 allant de Cherbourg-en-Cotentin à Barfleur.

Vue ancienne.
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Notes et références

  1. Paul Ingouf, Normandie 44, la bataille de Cherbourg : le Val de Saire, la Hague, éd. Heimdal, 1979, p. 49.
  2. Paul Ingouf, op. cit., p. 50.
  3. On pouvait encore y entrer dans les années 1970.
  4. Paul Ingouf, ibid., p.51.
  5. « Cotentin : pas d'indemnités pour le couple qui a bataillé dix ans pour l'ex-maison des Shadoks », La Presse de la Manche, site internet, 14 juillet 2021.
  6. Catherine Nay, Jours de France, n° 1 585, 18 mai 1985.

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