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De Wikimanche

Pourquoi mentionner ses sources ?

Wikimanche est un site collaboratif et démocratique, ce qui signifie que tout le monde, expert ou amateur, identifié ou anonyme, peut écrire un article ou ajouter un élément sur cette encyclopédie.

Tout en se basant sur la confiance vis-à-vis de l'autre, il est donc nécessaire que chacun étaye ce qu'il écrit d'éléments publiés.

  • Par respect. — Tout d'abord parce que si vous vous appuyez sur les écrits de quelqu'un pour construire votre propre texte, il est plus respectueux de mentionner cet auteur.
  • Pour vérifier. — En cas de doute sur une information, ou de sources contradictoires (ce qui est relativement fréquent), pouvoir se référer à la source de chaque version. Cela permet également de juger de la qualité de chacune : si mon information, extraite d'un fascicule touristique entre en contradiction avec un élément issu d'un ouvrage de référence, je m'abstiendrai sûrement de corriger.
  • Pour compléter. — Si un autre contributeur, un mois, un an après votre passage, souhaite compléter l'article, il est très utile de pouvoir identifier la ou les sources qui ont servi à écrire la première version.
  • Pour ouvrir. — Les articles de Wikimanche sont des synthèses. Le lecteur qui souhaite aller plus loin dans un sujet, doit pouvoir ainsi avoir, comme avec la section "bibliographie", des ouvrages détaillés.

Comment indiquer ses sources ?

Au minimum, on mentionnera ses sources en bas de l'article, dans une section idoine. Mais le mieux est de les mentionner à la fin des phrases ou des paragraphes par des notes de bas de pages (<ref>Jean Écritreau, ''Le Livre de référence'', 2010.</ref>). Cela permet en cas de développement ultérieur de savoir à quelle référence renvoie chaque élément.

On peut appeler plusieurs fois la même note, en utilisant la balise « ref name » : on mentionne la première fois la référence entière en lui donnant un nom (<ref name=ecritreau>Jean Écritreau, ''Le Livre de référence'', 2010.</ref>) puis en appelant par la suite (<ref name=ecritreau/>), donnant en base de page : 1.01, 02, 03 Jean Écritreau, Le Livre de référence, 2010.

Conventions typographiques

En citant un ouvrage ou un article, on veillera à respecter les conventions suivantes :

  • Le titre d'un ouvrage (livre) est indiqué en italiques : Jean Écritreau, Le Livre de référence, éditions Verbeuses, Babel, 2010.
  • Le titre d'un article ou d'une partie d'ouvrage est indiqué « entre guillemets » : Jean Écritreau, « Brève histoire de la note marginale en Europe occidentale », in (ou dans) Encyclopédie des références, éditions Verbeuses, Babel, 2011, p. 14-18.

Précision des références

Autant que faire se peut, on s'efforcera d'être le plus précis possible : en effet, indiquer la page de l'ouvrage ou de l'article où l'on a relevé une information fait gagner un temps considérable à celui qui voudrait la vérifier ou simplement y accéder. Pour les ouvrages très denses, où l'on trouve beaucoup d'informations sur une même page, il est aussi d'usage d'indiquer, le cas échéant, la colonne (a/b/c…), le paragraphe (si le document comporte des sections numérotées), voire la ligne (dans le cas de textes anciens ainsi édités). Exemples : Jean Écritreau, Dictionnaire des citations contestables, t. IV, éditions Verbeuses, Babel, 1995, p. 153b, § 69. — Jehan de Tropescript, Sources rymées du gay sçavoir, texte édité et annoté par Jean Écritreau, éditions Verbeuses, Babel, 1996, p. 732, l. 20397.

Quand le faire ?

Tout le temps. Ou presque. Tout élément qui pourrait être contestable doit pouvoir renvoyer à une référence bibliographique.

Qu'est-ce qu'une bonne source ?

D'abord, une bonne source est publiée et disponible (en bibliothèque ou aux archives par ex.). En cela, les témoignages oraux et les souvenirs personnels sont à éviter, car invérifiables à moyen terme. Il faut aussi qu'elle soit fiable, on évitera ainsi les blogs ou sites personnels sur Internet qui ne permettraient pas d'identifier la qualité de leurs auteurs. Une attention particulière doit être observée pour les sources issues d'Internet, du fait de la non-pérennité de leur accès en ligne, y compris pour celles qui sont jugées fiables (sites institutionnels par ex.). Pour le reste, articles de journaux, livres spécialisés, émissions télévisuelles archivées, documents administratifs ou officiels, rapports, cartes topographiques, archives... Tout peut servir à étayer son propos.

Que faire en cas de contradiction entre les sources ?

Il n'est pas rare d'avoir deux ouvrages qui, y compris sur des éléments factuels, se contredisent, ce qui peut laisser dans l'embarras le contributeur qui souhaite faire une synthèse. Il faut alors juger la fiabilité de chaque source. Pour ce faire, on s'appuie sur la fréquence (si un seul ouvrage indique un fait contre tous les autres, sans expliquer son point de vue, on peut supposer une coquille ou une erreur), la reprise de l'ouvrage (plus l'ouvrage est cité par d'autres auteurs, plus il est fiable — en principe), sur l'auteur (un érudit local n'aura pas toujours la même rigueur qu'un historien universitaire), sur la période de publication (les écrits du XIXe siècle sont nombreux, mais souvent dépassés, parfois franchement erronés), sur le type d'ouvrage (mieux vaut se fier à un ouvrage entièrement consacré à un sujet qu'à celui qui ne l'évoque qu'en cinq pages).

Dans tous les cas, cette contradiction doit être mentionnée sur Wikimanche, ne serait-ce que pour qu'un autre contributeur ne tombe pas dans le même piège. Au minimum, s'il n'y a pas de doute à avoir, la divergence de sources doit être mentionnée sur la page de discussion de l'article. Si le doute est résolu, mais que l'erreur est commune, il est préférable de mentionner la bonne version dans le corps de l'article, en renvoyant la version erronée en notes. Enfin, si le doute raisonnable ne peut faire pencher la balance ni d'un côté ni de l'autre, il faut donner un égale traitement aux deux informations. Mentionner que les sources se contredisent est plus sûr que de chercher à en privilégier une sans certitude. Cela permet au lecteur d'être informé de ce doute, et à un prochain contributeur de trancher grâce à une source tierce.