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Église Saint-Martin (La Lande-d'Airou)

De Wikimanche

L'église de La Lande d'Airou.

L’église Saint-Martin de La Lande-d'Airou est un édifice catholique de la Manche.

L’église placée sous la protection de saint Martin et de saint Louis, protégée par un classement au titre des monuments historiques depuis le 30 décembre 1987[1], est un édifice gothique flamboyant. Elle appartient à un ensemble patrimonial avec le château, et ses communs, lavoir, pigeonnier, parc arboré et le presbytère au cœur de la vallée de l’Airou.

Histoire

Elle relevait autrefois du doyenné de Gavray et de l’archidiaconé du Val de Vire au diocèse de Coutances. Elle est intégrée aujourd'hui à la paroisse Sainte-Bernadette centrée à Villedieu-les-Poêles.

Les blasons sculptés dans les clefs de voûtes de l’édifice et notamment ceux des familles « de Soules » et « de Grimouville » rappellent qu’elles contribuèrent à différents titres à l’édification de ce grand vaisseau de pierre qui avec Notre-Dame de Villedieu, les abbatiales de Hambye et de Saint-Sever et la cathédrale de Coutances, constitue l’un des édifices majeurs du bassin de la Sienne.

Le seigneur du lieu en était le patron sous l’Ancien Régime et présentait à la cure. Ce droit appartenait à Guillaume de la Lande en 1332, puis à Geoffroy de Soulles en 1368. Guillaume de Grimouville rend hommage en 1451 pour sa seigneurie et le patronage de l’église. Pierre de Grimouville était en 1610 seigneur de Montmartin-sur-Mer et de La Lande-d'Airou. Ce fut également le cas de Julien de Grimouville, seigneur de Montmartin, d'Hyenville et de La Lande d’Airou.

La reconstruction de l’église fut complète.

L’église fut élevée selon la tradition dans le premier tiers du XVIe siècle, peu de temps après l’église Notre-Dame de Villedieu-les-Poêles dont la construction se situe à la fin du XVe siècle. Les différents auteurs placent la construction de cette église du temps de Jean V de Grimouville, le seigneur du lieu.

Description de l'extérieur

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L’édifice se présente sous la forme d’une croix latine composée d’un chœur long de deux travées ; d’un transept peu saillant, à la croisée duquel s’élève la tour clocher ; d’une nef unique longue de quatre travées.

Le chœur

Le chœur est prolongé vers l’est par une sacristie polygonale à cinq pans millésimée « 1686» mais encore en chantier en 1700 selon les visites archidiaconales du Val de Vire. Le porche fut édifié en 1691 en avant corps ouest de la nef et dans la continuité architecturale.

Le mur méridional du chœur conserve une jolie porte latérale moulurée d’un gros tore continu en arc brisé.

Les contreforts

Les murs de l’église sont tous épaulés de contreforts édifiés au droit des maçonneries et des nervures des voûtes. Seules les deux chapelles du transept en sont dépourvues. Ils présentent tous le même profil sur toutes les travées latérales de l’église. Simples et épais, ils sont mis en valeur par une moulure qui fait la transition entre le tronc et la base. Il est à noter que ces contreforts sont pourvus de deux larmiers, l’un au sommet, l’autre à la mi-hauteur du tronc. Les quatre contreforts élevés au droit des angles du chevet plat du chœur et du pignon de la nef sont nettement plus étroits.

Les baies

Les fenêtres aux baies à motifs trilobés dans les différentes travées présentent des aspects différents compte tenu des modifications apportées au cours des restaurations successives. Les ouvertures au midi du chœur sont plus larges. Les appuis des fenêtres font apparaître des traces de meneau central permettant de penser qu’il y avait des baies géminées à l’origine. Les lobes des trèfles sont de dimensions variables selon leur réfection. Les arcs des différentes embrasures à l’intérieur de l’église évoquent par la diversité de leur forme une adaptation certaine au goût de l’époque, notamment sur les embrasures des deux fenêtres de la nef au nord, nord-ouest. Les fenêtres méridionales du chœur ainsi que celles des chapelles et de la première travée de la nef proche du transept sont toutes surmontées d’une archivolte moulurée faisant office de larmier.

Les autres fenêtres de l’église en sont dépourvues. La grande fenêtre du chevet plat oriental du chœur fut démurée le 17 avril 1898. Elle avait été comblée afin de permettre la construction du maître autel et du retable adaptée à la réforme catholique.

Cette fenêtre se présente sous la forme d’un triplet de fenêtres trilobées surmontées d’un remplage composé de trois cœurs enflammés et de petites flammes. L’ensemble s’inscrit dans un grand arc brisé surmonté d’une archivolte saillante.

Le clocher

La tour, avec son clocher et son toit à bâtières, s’élève à la croisée du transept. Vous remarquerez qu’elle est avec les deux chapelles entièrement appareillée en pierres de taille alors que les autres parties de l’église sont maçonnées en moellons et liés à la chaux.

La tour s’élève sur trois étages dont deux dépassent les toits. Une moulure saillante souligne le passage du second au troisième étage. Le deuxième étage est aveugle. Les quatre larmiers, qui jalonnent ses quatre faces, sont surmontés de fleurons au sommet des rampants. Le troisième étage est percé de petites fenêtres géminées, dont les arcs sont soit brisés à la pointe ou trilobés au dessous du meneau qui les sépare. Elles s’inscrivent dans un arc brisé plus important et sont garnies d’abat-sons. La tour carrée est surmontée d’un toit à bâtière dont les deux pignons est-ouest sont reliés par une élégante balustrade faite d’arcades trilobées. Deux croix de fer surmontent les pointes des rampants. Les pignons du chœur et de la nef sont surmontés de petites croix de pierre.

La sacristie

La sacristie à cinq pans est ornée d’un linteau armorié placé dans l’axe médian et sous lequel se trouve enchâssée une croix de pierre. Les trois les trois quoi ? successifs du linteau nous apprennent par les initiales « A.D.G. » que le travail fut financé par Antoine de Grimouville. L’écu central est blasonné aux armes de la famille de Grimouville qui portaient un écu de gueules à trois molettes d’or, deux en chef et une en pointe. Le troisième écu est millésimé « 1686 » correspondant à l’année d’ouverture du chantier.

La nef

La nef sur le même flanc conserve les traces d’une première porte, aujourd’hui murée, à proximité du transept et d’une seconde vers l’ouest formée d’un bel arc mitré à double archivolte.

Le contrefort à proximité d’elle porte le cadran solaire. Le porche fut élevé à partir de 1691. La pointe de son rampant enchâssé dans le pignon ouest est ornée d’un écu orné d’un Christ en croix en bas relief. Il est voûté sur croisées d’ogives. La clef qui bloque les quatre nervures est ornée d’une étoile. L’arc brisé de l’entrée principale présente le profil d’une amande ornée d’un listel en pointe à l’intrados de l’arc suivi de deux moulures convexes et d’un tore situé à l’extrados de l’arc.

Les voussures naissent sur deux sommiers en glacis. Le portail intérieur présente la forme d’un arc brisé côté porche alors qu’il est en plein cintre classique dans la nef. Elle est ornée d’une belle moulure, un tore, naissant de par et d’autre sur des bases polygonales moulurées. Deux bancs de pierre sont disposés de chaque côté de l’entrée. Deux jolis bénitiers de granite en forme de coquille sont scellés de chaque côté du portail.

Description de l'intérieur

La nef.

Architecture

L’église est entièrement voûtée sur croisées d’ogives de type. Les nervures, hautes de 7,60m dans la nef, sont en pénétration dans les murs et présentent le même profil. Les clefs de voûtes et les pointes des arcs doubleaux sont ornés de différents motifs. Vous découvrez dans la nef, en remontant vers le chœur : fleur polylobée, spirale, croissant de lune et soleil, lisse, écu armorié de deux roses en chef et d’une molette en pointe, marguerite et roue solaire. La clef de voûte de la chapelle nord présente un écu armorié à deux bandes et chargé de sept coquilles, 1-3-3, identique à celui sculpté sur le nœud de la croix du cimetière de Fleury, du XVIe siècle.

La clef de voûte de la chapelle du midi a la forme d’un écu lissé.

Les deux clefs de voûtes du chœur sont elles aussi armoriées et identifiées: le blason de la famille de Grimouville aux trois molettes d’éperon, et l’écu écartelé portant pour parti les blasons de la famille de Soules à deux fasces et chargé de neuf merlettes en orle (4-2-3) et de la famille de Grimouville, à trois molettes d’éperon.

La nef contient dans ses murs de belles piscines aux ablutions trilobées.

La tour clocher repose sur quatre massifs piliers cylindriques dont les bases moulurées polygonales ont encore conservé en partie les vestiges de l’ancienne banquette de pierre en partie démolie en 1780. Ces quatre colonnes portent les arcs brisés à multiples voussures de la croisée dont le carré voûté contient le trou de cloches.

Les voûtes du chœur plus basses que la nef, 6,75m, sont renforcées par des arcs formerets sillonnant les travées latérales. Les faisceaux de nervures jaillissent de six colonnes engagées dépourvues de chapiteaux et prenant appui sur des bases polygonales. Les deux autels du fond de la nef, de style néogothique ont été fabriqués en 1901 et en 1902, pour le plus ouvragé.

Mobilier

La cuve baptismale en marbre anthracite a été posée le 9 avril 1784.

Le mobilier du chœur, stalles, bancs et boiseries, fut réalisé par Leriveray, de Fleury, en 1933.

Le maître-autel dont le retable a été désarticulé, fut fabriqué par l’ébéniste sculpteur Gojard d’Avranches entre 1695 (tabernacle) et 1699 (contretable). Maître Pierre Gogeard, sculpteur, bourgeois d’Avranches, fait un marché pour une contretable complète pour le grand autel de l’église, qui « sera posée et mise en place en sa perfection suivant le modèle qui a été ce jour d’hui remis entre les mains du sieur curé. La contretable sera placée au 1er jour de l’année prochaine moyennant la somme de 300 livres, moins vingt livres, les deux cent quatre-vingt livres seront pareillement versés. Les derniers quatre-vingt, plus soixante-douze sols de vin. Fait en présence de Me Pierre Delépine, bourgeois de Paris, agent de Mgr le marquis de Béthune, seigneur et patron de La Lande-d’Airou. » [2]

Les deux colonnes torses avec leurs chapiteaux corinthiens représentent un très joli travail d’ébénisterie avec les pampres dégagés de la masse et les oiseaux qui becquètent les raisins proche de celui du Mesnil-Garnier. Le devant de l’autel tombeau est orné de l’Agneau de Dieu immolé. Le tabernacle, de forme cubique dont la porte est ornée du Sauveur du monde, et la prédelle, forment un ensemble homogène rythmé par quatre niches contenant des statuettes et dix colonnettes torses sur piédestaux. Deux médaillons peints disposés de chaque côté représentent Saint Pierre et Saint Paul. Ils ont été peints en 1808 par Harteman, peintre sculpteur d’Avranches. La toile peinte de l’adoration par les rois mages a disparu. Elle avait été acquise et mise en place le 24 septembre 1808.

Il faut également noter la présence de la chaire posée en 1703 avec ses trois éléments, cuve polygonale ornée de végétaux et d’oiseaux portant dans leur becs un voile, dosseret avec ses guirlandes tombantes et l’angelot, l’abat voix et la colombe de l’Esprit Saint peinte ainsi que le lutrin à l’aigle acheté en 1691.

Le chemin de croix fait l’objet d’une souscription en 1954.[3]

On remarque aussi la poutre de gloire (ou perque) entre le chœur et le transept avec le Christ en croix en bois ainsi que les instruments de la passion représentés dans les cartouches, fin XVIIe ou début XVIIIe siècle.

Les cloches

Le beffroi de la tour porte trois cloches répondant aux prénoms de : Thérèse, nommée par madame Thérèse Françoise Picquelin veuve de Jean Julien Malo Locquet de Granville et par Jean François Marie Allain, ancien vicaire ; Marie-Martine, nommée par madame Marie Jeanne Prével et donnée par madame Thérèse Françoise Picquelin. Toutes les deux fondues par Gautier-Enguerran et Marquet-Viel de Villedieu et bénites le 11 juin 1828 et la troisième : Augustine-Louise-Françoise, nommée par madame Desrues veuve de Jean François Honoré Mancel-Grandpart ; refondue en 1947 et bénie le 2 mai 1948.

Les épigraphies campanaires 

Je remplace Augustine-Louise-Françoise pour chanter harmonieusement les noces d’argent pastorales de M l’abbé Barbedette, curé de La Lande d’Airou depuis 1922. J’ai été refondue grâce à a générosité des paroissiens. Villedieu M. Cornille. J’ai été bénite le 2 mai 1948 par Mgr Aubry, prélat de sa sainteté, délégué de Mgr l’évêque et nommée Augustine-Louise-Germaine-Lucienne-Thérèse-Jeanne par MM Auguste Durfort, Auguste Canu, Marcel Desbouillons et Mmes Edouard Josseaume, Lucien Blin, Jean-Baptiste Quinette, Mr Edouard Josseaume étant maire de La Lande-d’Airou.

J’ai été nommée Marie-Martine par la dame Marie-Jeanne Prével, veuve de monsieur Charles-François Morin, assisté de monsieur Pierre Letellier, curé de La Lande-d’Airou, Gme François Le Chartier, maire en 1828. J’ai été donnée par la dame Thérèse-Françoise Picquelin, marraine de la grosse cloche, Vve de Mr Jean-Julien-Malo Loquet de Granville, ancien seigneur et patron de cette paroisse. Marquet-Viel à Villedieu.

J’ai été donnée par la commune et nommée Marie-Thérèse par dame Thérèse-Françoise Picquelin, Vve de Mr Jean-Julien Loquet de Granville, ancien seigneur et patron de cette paroisse, assistée de Maître Jean-François-Marie Allain, ancien vicaire de La Lande, représenté par Maître Jean Servain son procureur, Maître P. Letellier, curé ; G.E. Lechartier maire 1828. Fournie par Gautier-Enguerran de Villedieu.

Les vitraux

Tous les vitraux, bien fragilisés, de cette église, en dehors de la maîtresse vitre du chevet du chœur, ont été créés par l’atelier Mauverney de Saint-Galmier dans la Loire en 1914.

Dans la nef

  • Le baptême de Jésus par Jean-Baptiste ;
  • L’appel des apôtres sur les bords du lac ;
  • Bienheureuse Jeanne d’Arc, canonisée en 1920;
  • L’apparition du Sacré Cœur de Jésus à Marguerite Marie Alacoque.
  • Sainte Thérèse d’Avila, Thérèse de Jésus en religion, dont le vitrail armorié représente un écu d’azur aux trois tours d’argent maçonnées et ouvertes, et un écu écartelé d’argent aux trois cornes de chasse de même, d’azur aux six billettes d’argent (3-2-1), d’azur à la tour d’argent. La seconde série présente un écu écartelé d’azur à la gerbe d’or, d’argent à trois abeilles d’or et un écu d’azur à trois tours d’argent crénelées. Ces écus sont couronnés en cimier et portent devises : « honor et caritas » et « virescit vulnere virtus » dans l’ordre de présentation. Ils évoquent les familles donatrices que furent les de Peronny et les Sévin de Bandeville.
  • La passion du Christ au mont des oliviers à Jérusalem.
  • L’apparition de l’Immaculée conception à Lourdes.

Dans les chapelles du transept

  • Saint Roch soignant les malades de la peste, phylactère : confidums, au nord, et
  • L’Assomption de Marie, au sud.

Vitraux du chœur

  • La mort de Saint Joseph, patron de la bonne mort, phylactère : ascende superius ;
  • L’entrée du roi Ferdinand à Cordoue, phylactère : in hog signo vinces ;
  • La charité Saint Martin ;
  • L’archange Saint Michel

Les autres vitraux

La grande fenêtre à remplage du chevet au levant est ornée d’un superbe vitrail créé par l’atelier du maître verrier Louis-Gustave Duhamel-Marette d’Evreux en 1899. Il fut acheté par la fabrique le 1er avril 1899.

La composition se présente sur trois registres superposés : la base est entièrement consacrée à la cène ; le registre supérieur évoque la crucifixion de Jésus : au centre le Christ en croix avec Marie, Jean et Marie Madeleine ; à gauche un cavalier perce avec sa lance le flanc du crucifié ; à droite trois riches personnages revêtus de vêtements traditionnels dont probablement Joseph d’Arimathie et Nicodème portant le récipient d’onguents myrrhe et aloès. Le troisième registre évoque la résurrection et l’ascension du Christ et Dieu le père bénissant. Vous remarquerez les anges musiciens avec cithares et trompettes et apprécierez la belle et fragile qualité de cette composition et le talent du peintre verrier de l’atelier.

Statuaire

L’église possède une belle collection de statues :

  • Dans la nef :
    • sainte Geneviève, bois peint début XIXe ;
    • sainte Suzanne, bois ou terre cuite du XVIe ;
    • saint Ortaire, bois peint début XIXe ;
    • Vierge à l’enfant assise, l’enfant Jésus tient un oiseau et sa mère une figue, symbole de sagesse et de science divine, calcaire XVe ;
    • saint évêque bénissant ;
    • sainte Marguerite et le dragon qu’elle retient, calcaire XVe,
    • deux autres statues de bois repeint (non identifiées) et saint Joseph en plâtre moderne, 1887.
  • Dans le transept :
    • Le transept sud contient : saint Roch taillé dans un tronc par Lepoultel en 1973.
    • Le transept nord, une belle Notre Dame à l’enfant debout et hanchée, calcaire début du XIVe ; saint Martin, à gauche, et saint Louis roi de France, à droite, ont pris place au chevet du chœur sur des consoles de granit créées en 1898. Elles sont toutes les deux en bois peint du XVIIe siècle.

Plates-tombes

Cinq plates-tombes servent de dallage sous le porche :

  • Guillaume (illisible) avec calice et missel gravés en creux, décédé en 1716 ;
  • Pierre (illisible) avec calice, patène et missel ;
  • Maître Raoul Desrues, prêtre curé, décédé en 1604 ;
  • Guillaume Chauvet, décédé le 1 août 1_16.

D’autres pierres tombales sont disposées le long du mur du midi à l’extérieur de l’église. Les plates-tombes vues par l’archéologue Charles Duhérissier de Gerville au début du XIXe ont disparu avec la pose du nouveau dallage. Il y avait en outre celles de Nicolas de Grimouville, chevalier du saint Esprit, capitaine de 100 archers de la garde du roi, mort en 1592, et de noble dame Diane de Vivonne de la Chasaigneraye, son épouse.

Ecclésiastiques

Curés et autres prêtres liste non exhaustive :

  • Jacques de Grimouville, cité en 1620 ;
  • Thomas Desrues, le 7 août 1687;
  • Pierre Huet, le 30 mai 1711;
  • Jean Augustin Lemenorel, curé en 1716;
  • Charles Lainé, le 4 mai 1748 ;
  • Jean Olivier Besnier, le 18 juin 1769 ;
  • Alexis Pierre Gouin, le 07 novembre 1807 : un long procès verbal du cérémonial d’installation existe ; bâtisseur du presbytère en 1772 ;
  • Pierre Letellier, le 29 avril 1851 ;
  • François Leroy, le 16 novembre 1853 ;
  • Pierre Julie Bailleul ;
  • Michel Lechartier, prêtre habitué, fondateur de 120 livres de rente en 1739.

Sources documentaires

  • Archives diocésaines en 300 J aux archives départementales de la Manche ;
  • Dossier paroissial aux archives diocésaines de Coutances ;
  • Le mémorial paroissial aux archives diocésaines ;
  • L’ancien diocèse de Coutances par Toustain de Billy, tome I pages 213, 214, 363 et tome II page 7 ;
  • Conférences ecclésiastiques dites de Mgr Bravard (1866-1867) aux A.D. Coutances ;
  • Visites archidiaconales du Val de Vire XVIIe XVIIIe aux A.D. Coutances ;
  • Ouvrage « Montmartin sur Mer et sa foire » de Marcel Cauvin 1996 ;
  • Cahiers de Doléances d’Émile Bridrey aux archives départementales ;
  • Cahiers Culturels de la Manche : Louis Gustave Duhamel Marette, peintre verrier ;
  • Rapport de l’architecte Cheftel en 1857 aux archives diocésaines ;
  • Monographie dans L’Avranchin par Édouard Le Héricher pages 693-699 (auteur abbé Hulmel) ;
  • La Semaine religieuse, 1904, pages 81 /593 ; et 1924 page 575 ;
  • Notice de monsieur Pierre Guyot, « La Lande d’Airou » 1994 conservée à la bibliothèque diocésaine de Coutances ;
  • MSAN n° 4 1827-1828 pages 69-70 sur François Desrues auteur de la Description de la France au XVIe ;
  • Les châteaux de la Manche (arrondissement d’Avranches) de Charles Duhérissier de Gerville pages 19-20 ;
  • Livre de Jean Seguin sur les saints, page 51 article consacré à sainte Anne de La Lande d’Airou ;
  • Noms des communes de la Manche par François de Beaurepaire, page 144.
  • Annuaire de la Manche , 1836, notice page 106-107-108
  • Liste de récolement du service des antiquités et objets d’art du département de la Manche par madame Josiane Pagnon, conservateur avril 1997 ;
  • Monographie église Saint Martin « églises du Val de Sienne » par Jacky Brionne juillet 2001

Notes et références

  1. « Notice n°PA00110437 », base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.
  2. Le marché est conservé dans le notariat sous la cote : 5 E 17124. D’autres documents le concernant se trouvent en 300 J 93 / 103
  3. Manche-Éclair du 2 octobre 1954, pour un montant de 109 570 francs

Liens internes

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