Église Saint-Martin (Fermanville)
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L'église Saint-Martin de Fermanville est un édifice catholique de la Manche.
Placée sous le patronage de saint Martin, elle relève pour le culte de la paroisse Notre-Dame-du-Val-de-Saire centrée à Saint-Pierre-Église.
Histoire
L'église de Fermanville n'est mentionnée qu'au XIIIe siècle.
En 1653, le chœur et la nef nécessitent d'être relevés ; les deux rangs de piliers du chœur avec leurs arcades, les trois fenêtres de chaque côté, le pignon derrière l'autel sont de cette période ainsi que la grande arcade plein cintre séparant le chœur du transept.
En 1752, la nef est déjà pavée.
Cette église a la particularité de ne pas avoir de clocher. Un campanile ne portant pas assez loin l'appel des cloches et par manque de fonds, au milieu du XVIIe siècle, il est décidé de bâtir, sur la colline qui domine l'église, une bâtière donnant l'illusion d'un véritable clocher et une cloche y prend place. En 1793, une nouvelle cloche est commandée et le clocher mis en état pour la recevoir, c'était le 26 décembre. Quatre jours après, le directoire de Cherbourg demande le recensement des fers, cuivres, plombs de l'église et le 1er janvier suivant les deux cloches sont expédiées au district de Cherbourg. L'intérieur de l'église est dévasté par les révolutionnaires.
L'église est prolongée en 1826 car elle ne peut contenir que 800 personnes alors que la population est de 2 000 habitants. Dans le même style plein cintre, cela donne à l'édifice la forme d'une croix grecque. Une sacristie est construite au chevet en 1827. Une nouvelle cloche, nommée Marie, est bénie.
Mobilier
Les chapelles du transept sont de 1848. Celle du nord est dédiée à saint Martin avec un autel en bois et retable à quatre colonnes cannelées, entablement, deux pots à feu et gloire rayonnante. Celle du sud est dédiée à Notre Dame de Lourdes, avec un autel en marbre blanc placé en 1890, dont le bas relief porte les effigies d'un Christ Bon Pasteur entouré des quatre évangélistes avec, dans le chevet, un vitrail représentant la Nativité (1968), puis un retable en bois avec deux colonnes cannelées, entablement, deux pots à feu et gloire rayonnante. À sa droite est placée une Vierge à l'Enfant avec deux anges musiciens et, à gauche, une Vierge à l'Enfant, grandeur nature.
Dans le fond de la nef, l'on trouve les fonts baptismaux en marbre avec un couvercle en laiton et fer forgé, entourés par une grille en fer forgé. Tout autour, à l'intérieur, est placé le chemin de Croix. L'église abrite également deux ex-voto marins.
Les vitraux de cette église, signés par Desjardin et Bordereau, sont du début du XXe siècle sauf huit d'entre eux, brisés en 1944, et remplacés depuis. Deux d'entre eux rendent hommage aux poilus morts pendant la Première Guerre mondiale.
Le 23 décembre 1986, une nouvelle cloche est venue remplacer la précédente qui s'était détériorée. Elle porte les inscriptions suivantes : L'an 1986 j'ai été refondue dans les ateliers de la fonderie de Villedieu-les-Poêles, grâce à la reconnaissance de Monsieur et Madame Remington-Hobbs et de Madame Félix Amiot. J'ai été consacrée le 23 décembre 1986 par Monseigneur Joseph Wicquart, évêque de Coutances, Monsieur l'abbé Lefèvre étant curé et le Général Julien Trébel maire de Fermanville. J'ai été nommée Marie-Elisabeth.
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Bas-côté nord.
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Le chœur.
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Bas-côté sud.
Fiche technique
- contenance cadastrale : 637 m2