Église Saint-Laurent (Écoquenéauville)
De Wikimanche
derrière le monument aux morts.
L'église Saint-Laurent d'Écoquenéauville est un édifice catholique de la Manche situé à Sainte-Mère-Église.
Le bâtiment
L'église dédiée à saint Laurent est donnée à l'abbaye de Montebourg le jour de la dédicace de l'église par Georges de Sottevast, prêtre, du consentement de Raoul son seigneur. Annexée à Turqueville en 1803, la paroisse d'Écoquenéauville a été érigée en succursale par ordonnance du 15 juin 1846[1].
L'édifice date du 12e siècle pour la façade occidentale et le soubassement du clocher, et du 14e siècle pour le reste de l'église[2], mêle style roman et gothique. Il est édifié en calcaire et moellon.
Le toit à longs pans avec pignon découvert est couvert en ardoise[2].
Le haut du clocher, doté d'un toit en bâtière, date de 1761[2].
L'église est singulière car présentant de nombreux remaniements, comme la nef lambrissée par exemple qui ne paraît pas antérieure au 18e mais possède sur le côté une petite porte romane.
Elle abrite une Vierge à l'Enfant assise sous un dais du dernier quart du 14e en calcaire polychromé, mesurant 1,40 mètre et classées à titre d'objets aux Monuments historiques depuis le 21 janvier 1981 [3]. Sa cloche du 18e est également classée.
La cloche
La cloche en bronze (83 x 87 cm) nommée Françoise-Barbe est également classée le 22 juillet 1977. Ornée d'une effigie de sainte Barbe, elle porte l'inscription suivante : L'an 1737, j'ay été nommée Françoise Barbe par Haut et puissant Seig[neu]r Mes[si]re Bernard François Cadot, ch[evali]er, marquis de Sébeville, d'Ecoqueneauville, Boutteville, Andoville, chastelin seig[neu]r et patron de Monterolier, du Neufbot, de Beaumesni, de Matonville en Caus, et d'autres lieux, chev[alie]r de l'ordre militaire de S[ain]t Louis, ci devant mastre de camp du Régiment de dragons l'ancien Languedoc ; et par Haute et puissante dame Barbe Auzeray de Courvadon son épouse, suivie de la marque de fondeur, Jean N. Brocard [4].
Elle porte également les blasons ovales accolés, entourés de rinceaux et couronnés, des deux époux : celui d'Auzeray de Courvadon à gauche, d'azur à trois têtes de léopard arrachées et languées d'or ; celui de Cadot à droite, de gueules à la hure de sanglier de sable allumée et défendue d'argent, couronnée d'argent, accompagnée de trois roses d'or, deux et un [4].
Situation
Notes et références
- ↑ Abbé Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et d'Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours; suivie des actes des saints et d'un tableau historique des paroisses du diocèse, impr. de Salettes, Coutances, t. II, 1878.
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 Notice n°IA00001159, base Mérimée (architecture), médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, ministère de la Culture.
- ↑ « Notice n°PM50000380 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.
- ↑ 4,0 et 4,1 « Notice n°PM50000338 », base Palissy (mobilier), plateforme ouverte du patrimoine (POP), ministère de la Culture.